ON THE WILD SIDE
Comment vous est venue l'idée de créer une marque dont les Actifs seraient issus des Plantes Sauvages ?
Grâce à ma mère, pharmacien, j'ai grandi entourée de grands pots de plantes et de vieux livres de pharmacopée. Les propriétés bienfaisantes des plantes médicinales ont toujours été évidentes pour moi.
Il y a cinq ans, un peu par hasard, j'ai découvert les plantes sauvages et le savoir-faire de la cueillette en lisant un article, et cela m'a fascinée de voir des personnes vivre en harmonie avec la nature. En côtoyant des experts en plantes sauvages, j'ai appris leurs connaissances et leur connexion intuitive avec les végétaux.
Claire, une chercheuse ethnobotaniste, m'a montré l’intérêt scientifique des plantes sauvages. Leur environnement naturel développe leurs propriétés uniques et efficaces. J'ai suivi ses conseils en intégrant de la sève de bouleau (détoxifiante) et du bourgeon de hêtre (régénérant) dans les formules. Pour moi, la nature est le futur de la beauté, cela me paraissait évident de mettre de la vraie nature dans nos formules qui sont déjà à la base100% d’origine naturelle.
Existe-t-il des Etudes Qui Prouvent que Le Profil BioChimique des Plantes Sauvages est plus interessant (plus pur ?) par rapport aux plantes issues de culture ?
70% à 90% des plantes médicinales utilisées dans le monde sont des plantes sauvages, grâce à leur concentration plus élevée en actif.
Ni semées, ni traitées, les plantes sauvages sont cueillies à la main dans leur écosystème naturel où elles développent des propriétés régénérantes incomparables à celles cultivées en agriculture.
Ces propriétés médicinales uniques s’expliquent par la présence de métabolites secondaires. Des molécules présentes dans les cellules de la plante, et dont elle a besoin quand elles se trouve dans son milieu naturel et qu'elle est soumise à des agressions extérieures auxquelles elle n'aurait pas à faire face si elle était cultivée en agriculture.
Nous avons réalisé des tests in vitro transcriptomiques sur nos 2 actifs phares, la Sève de Bouleau et le Bourgeon de Hêtre, démontrant ainsi leurs bienfaits sur la peau. Combinés ensemble, les 2 actifs permettent :
• L’amélioration de la régénération cellulaire.
• Le renforcement de la fonction barrière de la peau.
• Le ralentissement du processus de stress oxydatif et du vieillissement cellulaire.
Cette découverte scientifique sur l’efficacité de nos actifs issus de plantes sauvages nous a permis de déposer un brevet dont nous sommes très fiers.
Quand On Utilise les Plantes Sauvages Comment Gérer la Saisonnalité ? Un Stock des Plantes Séchées ? Des Provisions des Extraits ?
La cueillette de plantes Sauvages, c’est un nouveau rapport à la nature. On ne sait jamais à l’avance ce que la nature a à nous donner. On a la chance de travailler avec des cueilleurs passionnés et engagés qui nous fournissent des plantes sauvages de super qualité en suivant des bonnes pratiques de cueillette. Nous transformons ensuite ces plantes en actifs cosmétiques grâce à un procédé d’extraction innovant à l’eau subcritique qui est 100% naturel. Ces plantes peuvent être également.
Combien de Plantes Sauvages Peut-On Trouver dans les Soins OTWS ?
Les plantes sauvages, c’est le secret de l’efficacité de toutes nos formules. Nous utilisons aujourd’hui 10 plantes sauvages aux bienfaits spectaculaires sur la peau et les cheveux.
Pour notre gamme de Soin Visage, nous utilisons la Sève de Bouleau détoxifiante et le Bourgeon de Hêtre régénérant.
Pour notre gamme Capillaire, nous utilisons le Pissenlit tonifiant, l’Ortie purifiante et fortifiante et le Millepertuis adoucissant et disciplinant.
Enfin, pour notre gamme de Compléments Alimentaires, nous utilisons le Rosier sauvage (cynorhodon) détoxifiant et fortifiant, l’Aubépine sauvage.
Existe-Il Une Sorte d'Autorisation pour la Cueillette Sauvage ? Le Procès est-il Encadré ? Y-t-il des Programmes de Gestion pour ce Patrimoine Vivant ? Comment le Protéger sans trop Prélever ?
Au cours des 20 dernières années, la cueillette sauvage a suscité un intérêt croissant, motivé par la valorisation des ingrédients végétaux. Nous accordons une grande importance à une cueillette durable et responsable pour préserver la flore sauvage.
Dans cette optique, nous avons placé la durabilité de nos approvisionnements au cœur de nos préoccupations et avons établi un partenariat étroit avec l'Association Française des professionnels de la cueillette de plantes sauvages (AFC).
L'AFC a été créée en 2011 pour répondre à des enjeux tels que la dégradation de la biodiversité et l'augmentation de la demande sur des ressources limitées, ils ont mis en place des guides de bonnes pratiques pour une cueillette professionnelle durable et responsable.
On The Wild Side est fier de contribuer à soutenir l'AFC dans sa démarche pour une cueillette raisonnée et durable.
Puisque la plante sauvage par définition n’est pas cultivée par l’homme comment on peut obtenir la certification bio ? Faut-il dans ce cas abaisser le pourcentage de telles plantes dans la composition pour que la certification puisse être délivrée ?
Les plantes sauvages ne peuvent en effet pas être certifiées bio mais les zones de cueillette oui. Nous ne travaillons que sur des domaines certifiés bio par Ecocert.
Ceci signifie qu’il existe une vraie traçabilité des plantes, on sait exactement où et par qui elles ont été cueillies.
Je remercie Anne-Sophie d'avoir répondu à ces questions. J'espère que l'idée de l'utilisation des plantes sauvages et l'organisation de la cueillette sauvage est quelque chose de plus clair pour vous (j'en ai appris les choses. Par exemple, je ne pensais pas possible pouvoir certifier bio une plante sauvage, comme quoi si !).
De mon côté j'ai testé depuis l'Essence leur Double Nettoyage (Huile et Gelée) et le dernier Baume de Nuit. Tout est terminé, je vous en parle bientôt !
On The Wild Side Soins Visage & Corps sont disponibles en ligne ici On The Wild Side chez Sephora
RépondreSupprimerMerci c’est très intéressant !! Belette.
Coucou, toujours très intéressant les discussions avec les fondateurs et l'approche de la marque est plutôt convaincante. Hâte de lire vos revues sur les produits pour plonger ou pas dans OTWS...
RépondreSupprimerTrès intéressant ! Je trouve ça très sympa que tu laisses une chance aux marques même si un produit ne t’a pas plu. Pour ma part j’ai beaucoup aimé leur shampoing, le nettoyant et l’huile visage mais pas du tout l’huile démaquillante. Hâte d’avoir ton avis dessus
RépondreSupprimerMerci pour ton article!
RépondreSupprimerje trouve leur discours autour des plantes sauvages un peu bullshit : en regardant les formules, on voit que les extraits de plantes “sauvages” sont en quantité minime et noyés dans de l’eau ou des huiles végétales classiques, pas sauvages mais bien issues de plantes cultivées.
en fait, pour affirmer que c'est du bullshit il faudra savoir à quel pourcentage un tel ou un tel extrait est efficace.
SupprimerDe manière générale, les extraits sont toujours à la fin de la liste puisque c'est une substance active et elle peut l'être à un pourcentage minime
donc pour dire que c'est inutile (et donc que le marketing) il faudrait savoir qu'un tel extrait est efficace à 3% or chez OTWS il est à 0,5%, par exemple
a partir du moment où ni toi ni moi ne disposons pas de cette information ...
Je suis d'accord avec toi, mais la marque ne l'indique pas. Donc en attendant cette info, faire toute une interview sur les plantes sauvages alors que la crème est majoritairement composée d'eau, d'aloe vera et d'huile de tournesol, plantes qui n'ont rien de sauvage, bon....
Supprimerles marques n'indiquent jamais cette information (sauf à la demande et encore elle a peu de chances d'aboutir puisque le % exacte d'un tel ou un tel extrait constitue le secret de fabrication ...)
Supprimerpuis j'avoue que "faire toute une revue" comme tu dis .... cela signifie quoi au juste ? D'après toi je dois exclure de mon blog le format "interview" qui sous entend le point de vue de la marque ? Je ne dois plus le faire ? Mais peut être que d'autres lectrices aiment ce format, non ?
Sur le blog je propose plusieurs formats :
- Parole à INCI : où j'analyse la liste INCI et là je peux faire des suppositions qui n'engagent que moi (donc cette analyse de % des plantes sauvages versus % des extraits basiques aurait très bien pu avoir lieu à ce moment là et je vous ai d'ailleurs dit à la fin de cet article que je le ferai)
- Banc d'Essai Lecteurs : c'est VOUS qui donnez votre avis après avoir testé le produit, je n'y interfère pas
- Histoire d'Une Marque : où j'explique le positionnement d'une marque, c'est vraiment un récit et pas une analyse critique des compositions (les interviews de ce type en font partie)
Dans ce cas précis ce qui m'intéressait avant tout c'est de vous montrer une partie très spécifique de ce que l'on appelle des extraits botaniques : les plantes sauvages
Comment ce segment est encadré (si il est encadré ?), peut-on certifier ces extraits comme bio (comment faire si la forêt n'est pas eco gérée ?), comment chez OTWS ils gèrent les stocks puisque la nature ne prévient pas (c'est plus difficile qu'avec une agriculture dite classique)
Le but de cet article est donc d'avoir un expert dans le domaine qui puisse apporter ces informations.
Le but de parler des plantes sauvages en laissant la parole à une marque dont c'est la spécificité n'est pas le même quand j'analyse les compositions.
Tu as très bien fait de se poser cette question (% des extraits sauvages) et on en reparlera au moment de parler des produits, dans cet article ce n'est pas le cas
Merci pour cette interview, Alina.
RépondreSupprimerC'est vraiment un privilège d'accéder "en direct" aux explications des marques, même - ou plutôt, surtout !- quand on a des réserves sur la démarche.
Et je en savais pas non plus, pour la certification bio des zones de collecte. Les explications sur les "métabolites secondaires" sont géniales - ça rejoint aussi un mouvement d'agriculture qui insiste sur le "terroir" et les capacités d'adaptation des plantes à celui-ci (il y des expérience de culture "semi sauvage" pour les tomates en zone sèche... on finit par arriver à les faire pousser presque sans eau, en limitant l'intervention humaine ; ça ressemble beaucoup à ce qu'elle explique).
Cela étant, je suis toujours un peu perplexe sur OTWS. Je dois les retester, suite à votre dernier article, après une expérience assez désastreuse sur une précédente formulation du lait démaquillant.
Mais j'ai aussi une interrogation de principe. Je ne comprends pas comment on peut avoir une marque largement diffusée - avec ce que ça suppose de normalisation et de quantité de produit- et une démarche de cueillette sauvage.
OK, l'extrait bouleau et hêtre a fait l'objet d'un brevet - et bravo à eux, ils ont raison d'être fier (et si Saeve a travaillé dans la même direction, je crois, ça confirme l'intérêt des actifs). Mais le brevet porte sur les actifs, pas les produits.
Mais comment articulent-ils l'exploitation de ce brevet, qui suppose pour être "répliqué" dans les produits une stabilité des ingrédient, l'utilisation de plantes sauvage liées à des microterroirs - et donc par nature imprévisibles ("On ne sait jamais à l’avance ce que la nature a à nous donner.", dit Anne-Sophie), et la logique "industrielle" d'une marque distribuée nationalement ? Leur procédé d'extraction ne répond que partiellement à ma perplexité. Pour moi, la cueillette s'accorde à une production artisanale, mais je ne comprends pas comment, à partir de la variabilité du sauvage, la marque peut garantir une "stabilité" des produits que je vais acheter chez OMC :)
En revanche, je garde de votre interview l'impression qu'ils ont conscience de ces questions (et de celles de l'épuisement possible du sauvage) et qu'ils les affrontent, ce qui me donne une idée plus favorable de la marque que je n'avais avant l'interview.
En résumé, j'attends vos revues.... et si vous faites un live un jour, j'aurais des questions (pas hostiles, mais vraiment perplexe). Et vraiment, merci de nous présenter en détail des démarches aussi opposées, mais également intéressantes, que celles d'OTWS et de Ulé. Vous êtes, décidément, ma journaliste beauté préférée (et si on vous reconnaissait ce statut, ça règlerait les affaires de loi influenceur, etc ;)).